Ce très beau roman d’amour (1895), sûrement inspiré d’une aventure platonique vécue, – « Je sens la gaucherie de toutes les choses puériles que je rapporte ici. Ce n’est pas pour être sensé que j’écris, mais pour prolonger mes heures d’ivresse amoureuse » – analyse, comme Proust le fera plus tard, les sensations et les sentiments amoureux d’André, très cultivé, artiste délicat et de Marie, jeune fille de 18 ans, très fine et passionnée. Nombreux échanges épistolaires… Promenades dans les sites enchanteurs de Venise et de Florence dont Sainte Marie des Fleurs est la cathédrale, lieu de la première rencontre des amants. Descriptions remarquables de peintures, en particulier des fresques de Fra Angelico du couvent San Marco (chapitre 5)… La conclusion est, hélas !, amère : l’amour ne donne pas le bonheur…
La vue panoramique sur la cathédrale depuis le palais Vecchio Florence Italie (1980).
Très beau roman d’amour, merci à René Depasse de nous le raconter pour notre plus grand plaisir.