Cette délicate (et désuète) nouvelle est parue dans le journal Le Figaro en 1906, avant d’être repris dans divers recueils de contes de René Boylesve.
Le début : « Nous avons enterré aujourd’hui ce bon M. Ménétrier par un petit temps gris et doux, pareil à sa vie même. Sa disparition ne fera pas de bruit : sa présence en ce monde n’a eu à peu près aucune importance. Il a vécu de modestes rentes ; il cultivait autrefois son jardin ; il avait une excellente santé ; il ne fut, à la vérité, ni bon ni mauvais pour sa famille et pour son entourage, étant de naissance indifférent, négligent, et, disons-le, égoïste, mais sans excès. Je ne crois pas qu’il estima jamais rien au-dessus du plaisir qu’il éprouvait à jouer aux cartes. »
Rembrandt, Vieillard à la longue barbe blanche et à la tête penchée (XVIIe)
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