Nous sommes en 1924. Baltus le Lorrain est l’histoire d’une famille de trois frères implantée dans un village de Lorraine depuis des générations. L’essentiel du roman se noue autour de Jacques l’instituteur ; son fils Nicolas a disparu pendant la grande guerre et sa femme refusant de croire à sa mort, devenue folle, continue, depuis six ans, à le chercher dans la forêt avoisinante… René Bazin nous raconte le drame poignant de ces Français enrôlés de force dans les armées prussiennes.
Voici, par exemple, la dernière lettre envoyée par le jeune Nicolas, peu avant d’être tué par les balles françaises :
« Ne craignez rien, le père ; je ne tirerai jamais un coup de fusil contre les Français ; je fais le geste d’épauler, quand il le faut : je ne tire pas ; le feldwebel me complimente de la propreté de mon arme, eh ! je crois bien ! pas une balle n’a passé par le canon ; je sème mes cartouches dans les tranchées, ou quand je vais en reconnaissance… »
Le roman pourrait aussi s’intituler « De l’occupation étrangère à la guerre scolaire », car une grande partie est consacrée à la lutte qui dresse les Alsaciens-Lorrains patriotes catholiques contre la tentative de laicisation de l’école.
Des pages propres à émouvoir non seulement les Lorrains mais tous les auditeurs sensibles à la détresse d’une famille dans la tourmente.
Merci pour ce roman, c’est mon histoire familiale que j’ai écouté car mon arrière grand père a été concerné.
Très intéressant roman lu, comme de coutume, avec maestria par M. Depasse.
Merci beaucoup
Un roman d’une grande profondeur tant sur ses réflexions sur la guerre, que sur l’histoire de France.
Merci René Depasse grâce à vous, j’ai découvert un passage de l’histoire de France que je ne connaissais pas.
Monsieur Dépasse j’ai beaucoup aimé votre lecture et vous m’avez donné par ce roman l’envie de me pencher sur cette merveilleuse Lorraine. Merci.