Les admirateurs de Maurice Renard retrouveront son style impeccable et « sa » conclusion toujours inattendue dans la destinée de Christophe, enfant trouvé devenu fabricant de crucifix…
« Ses yeux myopes, à travers leurs grosses besicles rondes, ne voyaient pas le monde bien clairement, et il s’en faisait une conception tout ecclésiastique, n’envisageant de la vie que les phases solennisées par les sacrements. Sa première communion lui en paraissait le point culminant, et il attendait avec sainteté l’extrême-onction – le mariage étant pour lui un objet de terreur, un devoir religieux non seulement facultatif, mais encore institué par la mansuétude céleste pour excuser un dérèglement des sens indispensable au souffle des générations. […] »
il ne s’agit pas ici de fanatisme mais bien d’un embrasement de la foi. Je pense que certains auteurs ont pu être fasciné par la foi non pas dans son aspect négatif mais dans la recherche de l’absolu et de la perfection; car ce que recherche avant tout un artiste est l’illimité. Et nous pouvons rapprocher la perte de l’inspiration que connait tout artiste avec la perte du paradis.
Merci R Depasse pour cette nouvelle
Je pense qu’il y a un fanatisme laiciste aussi et qu’il ne faut pas prêter une idéologie ni des thèses à la littérature…
j’ai beaucoup aimé encore ce récit ou l’on peut voir jusqu’ou peuvent mener l’embrasement de la foi et le fanatisme!