Quintus Cicéron (102-43 av. J.C.), frère cadet de M.Tullius Cicéron, l’orateur, a écrit quelques tragédies (perdues) et un manuel sur les campagnes électorales.
Certains rapprochements sur le recrutement des militants, le prestige du discours trompeur, les promesses etc… avec des pratiques contemporaines ne seraient que pures coïncidences.
« Une candidature aux élections implique deux sortes d’activité : encourager le zèle de ses amis politiques et accroître sa popularité. Le zèle des amis doit être le résultat des services rendus, spontanément ou par obligation, de l’ancienneté des relations, de ton naturel accessible et enjoué. Songe cependant à ceci : quand on est candidat, le mot « ami » a un sens plus large que d’habitude. Quiconque montre la moindre sympathie pour toi, recherche ta compagnie, vient souvent chez toi, doit être considéré comme un ami.
Ayez ensuite toujours présentes à la pensée et à la mémoire l’Italie entière et ses divisions, afin de ne pas laisser une municipalité, une colonie, une préfecture, un seul endroit où vous ne vous assuriez un appui suffisant. »
Merci