Les 6 poèmes lus ici constituent l’intégralité de l’œuvre poétique de Catherine Pozzi. Ces textes éblouissants furent publiés en 1935, sous le titre Mesures, ayant été choisis avec soin par l’auteur, peu de temps avant sa mort, en 1934, comme les seuls valant la peine d’être édités. Le dernier, Nyx, est dédié « à Louise aussi de Lyon et d’Italie » : Louise Labbé.
Germanophone et traductrice du poète symboliste Stefan George, Catherine Pozzi fut l’amie de Rainer Maria Rilke, fréquenta Colette ou encore Pierre-Jean Jouve. Elle fut l’amante de Paul Valéry, avec qui elle échangea une abondante correspondance. Un entourage dont l’influence se lit sans doute dans sa poésie à l’exigence formelle absolue, où un certain goût de l’oxymore et de l’hyperbole rappelle aussi la poésie baroque.
Elle est également l’auteur d’une nouvelle autobiographique (Agnès) et d’un essai (Peau d’âme).
Kenneth Kirschner, May 30, 2015 (licence Cc-By-Sa-3.0).
Chère Françoise, je n’enregistre (presque) pas de poésie pour la même raison : tout comme vous, j’éprouve une vraie difficulté à écouter la poésie que j’aime oralisée, fût-ce avec talent, par un donneur de voix. Merci d’autant plus d’avoir fait une exception pour moi !
D’habitude je n’écoute pas de poèmes, surtout cux que je préfère, de peur de ne pas les retrouver tels que je les aime; mais vos autres lectures m’ont fait apprécier votre voix et votre style de lecture, et j’ai écouté ceux de Catherine Pozzi, qui sont parmi les plus beaux, les plus profonds et les plus graves que je connaisse. Je vous remercie, Cyprien, de les avoir choisis et si bien lus.
Merci Jean-Pierre, cela me touche. C’est un peu le but poursuivi, en effet…
Vos lectures nous mènent hors des chemins battus.
Merci pour cet arôme de liberté !