« Ce fut à lui de tirer le premier, à lui, cet éternel enfant gâté de la fortune.
Il fit feu et perça ma casquette.
C’était à mon tour. Enfin, j’étais maître de sa vie. Je le regardais avec avidité, m’efforçant de surprendre sur ses traits au moins une ombre d’émotion.
Non, il était sous mon pistolet, choisissant dans sa casquette les guignes les plus mûres et soufflant les noyaux, qui allaient tomber à mes pieds.
Son sang-froid me faisait endiabler.
« Que gagnerai-je, me dis-je, à lui ôter la vie, quand il en fait si peu de cas ? » »
Rimsky-Korsakov. Scheherazade, Symphonic Suite, Op. 35, La mer et le vaisseau de Simbad, interprété par Naoum Blinder (violon) et l’ensemble The San Francisco Symphony Orchestra dirigé par Pierre Monteux (1942, domaine public).
Belle lecture… belle oeuvre ou l’on retrouve l’héroïsme tragique de l’âme russe…
Bonjour Fabrice,
Oui, c’est une belle expression que vous utilisez là, “l’héroïsme tragique de l’âme russe”… Elle évoque irrésistiblement Pouchkine. Merci à vous !
Merci Alexis,heureux que cette jolie nouvelle vous ait plu !
Tres Belle lecture
Merci
Merci EmilieEmilie, heureux que ce texte vous ait plu !
Vous avez vu cette fois c’est une musique russe 🙂
Comme vous je trouve cette nouvelle de Pouchkine très belle. J’avais pris beaucoup de plaisir à la lire.
Merci de vos encouragements
Vincent
Un beau texte avec un héros romantique
Merci Vincent pour cette lecture parfaite. Bon choix de musique qui met en valeur la lecture et renforce le côté dramatique
Merci Elisabeth !
Je suis très heureux de voir que cet enregistrement, qui aura bientôt trois ans déjà, est encore écouté.
Je trouve qu’Alexandre Pouchkine a un merveilleux talent de conteur, et c’était un plaisir que de lire cette nouvelle.
Je vous remercie pour vos encouragements.
Vincent
Etrange histoire, inquiétante à souhait et magnifiquemenr servie par votre capacité de mise en scène. Merci!.
Elisabeth
Merci à vous Claire pour vos encouragements !