Pierre de Coubertin, quand il s’efforce de remettre sur pied les jeux olympiques, s’inspire des jeux de l’Antiquité pour définir l’idéal olympique, mais de fait, les jeux olympiques modernes n’ont, dès leur création, que peu à voir avec les jeux antiques. Le concept de flamme olympique n’existe pas en Grèce antique : les Grecs ne pratiquent pas non plus d’épreuve par équipe.
Quand un athlète est vainqueur, c’est, comme aujourd’hui une occasion de glorifier la cité qu”il représente.
Les jeux olympiques (Ὀλυμπιακοὶ Ἀγώνες) sont des concours sportifs pentétériques (qui a lieu tous les quatre ans) organisés entre les cités grecques antiques. Ils furent créés au cours du VIIIe siècle av. J.-C. dans le cadre d’un festival religieux en l’honneur de Zeus Olympien et perdurent pendant plus de mille ans. On fixe traditionnellement les derniers jeux en 393 ap. J.-C., peu après l’édit de Théodose ordonnant l’abandon des lieux de cultes de la religion grecque.
« Suivant l’antique usage établi par Hercule, un citoyen d’Étolie, juge intègre de nos combats, orne le front de l’athlète victorieux d’une couronne d’olivier verdoyant. »
« Grand Jupiter, les Heures, tes filles me rappellent à Olympie pour être témoin de ses illustres combats, et chanter les vainqueurs aux sublimes accords de ma lyre ! »
Des 14 Olympiques célébrées par Pindare (518-438 av. J.-C.), trois ont été publiées sur le site en 2008 et celles de ce jour glorifient les vainqueurs des Course des chars, Course aux chevaux, Course et pentathle, à la Lutte.
Trois coureurs, Face B d’une amphore panathénaïque à figures noires (entre 333 et 332 avant JC).
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