Ce croquis, plein de poésie et d’histoire, est paru dans le magazine pour jeunes filles Lisez-moi bleu en 1912.
Le début : « C’est ici que la tête a été lavée ; n’y trempez ni vos pieds, ni vos mains.
Cela est écrit au pinceau, à l’encre, sur une planchette de bois blanc, au bord de la plus fraîche et de la plus délicieuse des fontaines, sous de grands arbres, à mi-hauteur d’une colline ombrageuse qui regarde au loin la baie d’Yeddo.
Jamais inscription plus lugubre ne fut posée à une place plus charmante. Cette eau « où il ne faut tremper ni ses pieds ni ses mains » est limpide, dans un bassin de vieilles pierres, sur des mousses aquatiques fraîches et exquises, admirablement vertes. À côté de la fontaine défendue il y a des arbres nains aux feuillages délicats d’un vert aussi beau que celui des mousses, et un grand camélia sauvage, qui étale à profusion ses fleurs simples, semblables à des églantines roses. »
Lire “Japoneries d’automne”? Une merveille. Merci. MAnne
Marie-Anne, je tâcherai de proposer régulièrement des nouvelles de ce magnifique recueil.
Peut-être l’histoire japonaise la plus connue par la français, mais j’ignorais en revanche tout sur les tombes des 48. La chose dépeinte par Pierre Loti avec son sens du détail et de la mise en scène est savoureuse.
Merci pour votre lecture.