Dans ce premier roman, Rocambole ne joue encore qu’un rôle très secondaire. L’action du prologue débute en 1812, au cours de la retraite de Russie, pendant laquelle le colonel Armand de Kergaz, un noble de Bretagne, est assassiné par son aide de camp, la capitaine Felipone. Quatre ans plus tard, la veuve du capitaine de Kergaz, dont elle a eu un fils, également prénommé Armand, épouse sans savoir le rôle qu’il a joué dans la mort de son mari, Felipone, de qui elle a un second fils, Andrea.
L’intrigue du récit, qui se situe en 1840, nous décrit ensuite la lutte entre ces deux demi-frères ennemis, le comte Armand de Kergaz, héros du bien, et son demi-frère Andréa, héros du mal, aidé par la courtisane Baccarat. Andréa cherche à s’approprier l’héritage du baron Kermor de Kermarouet, dont Armand est l’exécuteur testamentaire, spoliant et persécutant dans ce but trois couples innocents. Armand réussira t-il à renverser ses plans ?… .
PS La seule femme qui se défend c’est Baccarat, la courtisane, tiens tiens ! et elle est enfermée dans la Maison du docteur Blanche : très intéressant.
Merci, Sylve, pour vos analyses, commentaires et avis, presque pas discutables !
Nous retrouverons le formidable personnage de Baccarat dans la suite, Le Club des Valets de coeurs. A très bientôt.
Bonjour Daniel et merci de redonner vie pour nous à des oeuvres populaires tombées dans l’oubli. Cela m’a bien intéressée de voir la naissance du personnage de Rocambole, gamin très prometteur ! Le méchant est assez réussi, HPI comme il se doit, et surtout menteur, cynique, hypocrite et atroce. J’aime bien la présence de l’histoire à l’arrière plan, avec la retraite de Russie, une ancienne dame d’honneur de Marie Antoinette, un vieux soldat décoré par Napoléon à Wagram etc
Mais l’auteur souffre à mes yeux de ne pas être Wilkie Collins (ils sont contemporains)!!! Quel gâchis de voir ces trois beaux personnages féminins, Cerise, Jeanne, Hermine, qui ont, en plus de leur beauté, de l’intelligence et de la sensibilité, n’être capable devant le danger que de s’évanouir comme des nouilles, et aller jusqu’à gober toutes les carabistouilles du méchant. Bouh la la c’est énervant.
Et puis le style de l’auteur est si sec : imaginons une seconde ce qu’aurait pu donner la scène de la noyade à la machine de Marly traitée par W.K. On en aurait eu les cheveux dressés sur la tête.
Mais bon, j’ai tort : cette comparaison est hors de propos. Et puis, Daniel, je vous fais un aveu : j’ai tout de même écouté toute l’affaire, bien mise en valeur par vous, de A à Z avec grand intérêt.
Donc bravo!
Rocambole…Ce sont encore des souvenirs lointains.
Merci pour votre excellente lecture, c’est toujours un plaisir.
Bonjour Daniel, je suis heureux de découvrir le premier tome des Rocambole sur le site Littérature Audio.
J’ai lu la série il y a quelques années et j’avais adoré toutes ces “aventures Rocambolesques”.
J’ai hâte de vous écouter.
Un immense merci pour vos lectures et pour le talent dont vous faites preuve.
Il y aura, bien sûr, Fabien et de Saint-Ange, une suite…