Cet essai de « réhabilitation » du Moyen Âge de Philarète Chasles (1798-1873) est paru dans La Revue de Paris en 1829.
Le début : « Il est une époque de l’histoire que la plupart des écrivains ont vue avec horreur, et traitée avec injustice : c’est le Moyen-Âge. Là, s’il faut les en croire, sont venus s’engloutir les arts, les lettres, les sciences, les vertus, tout ce que l’ancien monde avait de puissance et de grandeur. Siècles maudits, sur lesquels pèse l’anathème ; espèce de gouffre obscur, jeté par la Providence entre la civilisation antique et la civilisation moderne. Sur les deux rives opposées, ils vous montrent, d’une part, les républiques grecques et romaines brillantes de gloire ; de l’autre, l’organisation de la société européenne, qui surgit tout à coup, sans préparation, sans enfance et sans jeunesse. Le contraste est frappant ; l’effet est pittoresque. À ce tableau bizarre, il ne manque que la vérité. »
portrait de Philarète Chasles, professeur au collège de France
Le changement de micro peut-être, Emilie… Et puis je ne suis pas un androïde…
J’ai mis un certain temps avant de reconnaitre votre voix, Daniellutringer…. Essai très riche. Je l’aurais aimé plus long. Merci beaucoup!.
Commentaire très pertinent, Franck !
Merci pour ce lien. Ce point de vue sur le Moyen -Age n’était pas commun pour l’époque. On commence seulement à le considérer sous un oeil plus favorable.