Une nouvelle fois, Ernest Pérochon nous convie à partager la vie des plus déshérités de cette région du nord Deux-Sèvres : les valets de ferme. Publié d’abord sous forme de feuilleton en 1912 , le roman attire à priori notre attention sur l’habitat de ces pauvres gens mais, au-delà, ce sont les relations sociales et les liens affectifs que nous découvrons à travers l’histoire de Séverin Pâtureau.
« Il revoyait dans son souvenir le petit « creux de maison » où il avait vécu ses premières années. C’était une cabane bossue et lépreuse, à peine plus haute qu’un homme ; on descendait à l’intérieur par deux marches de granit ; il y faisait très sombre, car le jour n’entrait que par une lucarne à deux petits carreaux ; l’hiver, il y avait de l’eau partout, et cela faisait de la boue qui n’en finissait pas de sécher, sous les lits surtout ; il y avait des trous qui empêchaient les tabourets de tenir debout ; on les comblait de temps en temps avec de la terre apportée du jardin. »
Camille Saint-Saëns, Concerto pour violon N°3 en Si mineur Op. 61, Adagio (European archive, domaine public).
Pour le dernier chapitre : cloche de l’église saint André, Ruffec (prise de son personnelle).
Bonsoir Mr DOUSSET. J’espère que vous allez bien. Je ne connaissais pas E. Pérochon . Quelle plume et vous savez si bien nous transmettre l’histoire tout au long de ce roman émouvant Merci pour ce nouveau cadeau.
Merci beaucoup.
Bonjour Vero2733 et merci d’avoir pris le temps du commentaire. Si vous souhaitez retrouver un de mes enregistrements à caractère réaliste et social, vous pouvez vous diriger vers “Les gardiennes” du même Ernest Pérochon ou le roman des frères Vingtrinier consacré à la lutte des canuts. A bientôt.
Merci monsieur Dousset je vous ai écouté une 1re fois sur une lecture plus récente, un Maupassant. J’ai tellement aimé votre ton de lecture que j’ai cherché d’autres oeuvres lues par vous. Tout d’abord merci cela me permet de découvrir des auteurs de grande valeur que je ne connaissais pas. J’ai découvert avec surprise la misère noire des ouvriers agricoles il y a seulement une centaine d’années. Merci pour votre choix de roman.
Il est vrai, Régis, que la condition de ces pauvres gens ne peut que susciter la compassion.
Tellement touchant ! Merci !
Merci d’avoir pris le temps du commentaire. Il existe en effet d’autres oeuvres d’Ernest Pérochon sur notre site. Au plaisir de vous y retrouver.