Annie de Pène est le pseudonyme de Désirée Joséphine Poutrel (1871-1918). Divorcée, elle gagna son indépendance à Paris par sa plume en tant que chroniqueuse pour les plus grands journaux de Paris et romancière. Elle fut une grande amie de Colette. Ces Confidences de femmes, parues en recueil en 1916, sont des souvenirs personnels, des confessions reçues, dans lesquels elle esquisse, avec un brin de dérision et beaucoup de tendresse, le portrait de femmes amoureuses, jalouses ou trahies, combattantes ou désabusées. Elle y évoque aussi le charme des jardins à la campagne, la mélancolie d’une maison oubliée. Ces trente-trois chroniques vivantes et animées sont lues à trois voix et accompagnées de morceaux de Debussy.
Claude Debussy, Rêverie, interprété par Constantin Stephan (licence Cc-By-Nc-3.0).
Claude Debussy, La plus que lente, interprété par Gerlüz avec son aimable autorisation.
ESPERIIDAE…
À chaque souffle du vent
le papillon change de place
sur le saule
( BASHÔ )
Chère Pauline,
Je me joins à Gaëlle pour vous remercier d’avoir pris le temps d’écouter et commenter ce texte, que Gaëlle a si bien su mettre en valeur au montage!
Cher Sautillant,
En échos à vos hommages du matin je vous présente mes respects vespéraux.
Comme Gaëlle, j’ai grignoté d’abord fébrilement votre premier commentaire, ne sachant si je mastiquais du lard ou si je m’astiquais du cochon… mais la plaidoirie qui a suivi m’a agréablement réconfortée, et l’honneur et le plaisir de vous lire ici se chipotent à présent la première place. Je remercie le hasard (et Gaëlle de s’appeler aussi Gaëlle !) d’avoir de fil en aiguille tissé le lien qui vous a amené du billet de Pauline jusqu’à « nos » ‘Confidences de femmes’. Vos mots décuplent le plaisir que nous avons pris à enregistrer ces confessions. Merci.
Belle nuit à tous
…. Dont acte…
… du bronze.
@ GAËLLE et Jean-Pierre… Bonjour !
Je découvre vos messages après avoir envoyé mon commentaire ! Ni lard ni cochon en effet ! Je m ‘ etais fourvoyé dans une inadéquate image… qui n’ a pas manqué de troubler GAËLLE ! Mille excuses d ‘ avoir ainsi semé le trouble en elle… mon commentaire l’ aura pleinement rassurée j ‘ espere ! Des mouettes ! Mais oui ! Ma confusion est compréhensible… sur la fenêtre de mon 11eme et dernier etage je nourris un couple de goelands… et leur bébé et une nuée de pigeons ! Mais bah… ça laisse MARCEL de marbre… quel que soit le materiau de sa statue outragée !
Mes hommages du matin… BRIGITTE 84 ESPERIIDAE
GAËLLE ( dans l ‘ ordre alphabétique )…
Bien avant ” Allô MENIE ” ( GRÉGOIRE ) et ” Allô MACHA ” ( BÉRENGER ) il y eut donc… ” Allô ANNIE “! Oreille attentive de la journaliste à l’ epanchement de ces ” bleus au coeur “… ” Courrier du coeur ” de la Belle Époque… l ‘ encre est decolorée le papier jauni mais… au bout du compte… courrier du coeur de toujours…
Fleurs fêlures pleurs… Les femmes l’ amour les hommes… rien de nouveau sous le soleil… mais c ‘ est toujours la première fois !… D’ emblee m ‘ est venue à l’ esprit la très belle chanson de Guy BONTEMPELLI… ” La femme “… avec ce magnifique vers qui s ‘ est incrusté dans ma mémoire… ” Ça met son coeur dans une lettre sans mettre son adresse au dos… “… Que c’ est beau !
Trente trois brefs textes qui nous promènent dans les contrées de la Carte du Tendre toutes les nuances du Langage des Fleurs… La plume d ‘ Annie de PÊNE est vive alerte et sans bavure… trente-trois croquis… portraits ou tableautins… saynètes… délicat scalpel … operation à coeurs ouverts… Bah ! Ce n’ est pas si grave ! La tonalité d ‘ ensemble est plutôt légère… amour ou galanterie ?… celle de la bourgeoisie parisienne d’ alors… car tout ceci est très bourgeois très parisien… Et pourtant et pourtant… Le milieu social… l ‘ epoque… donnent leur coloration propre… mais le fond est partout et toujours le même… L ‘ auteur regarde avec la distance d’ un certain amusement… Tout ça pour ça ! semble-t-elle penser… On est loin de… ‘ Il n’ y a pas d ‘ amour heureux “… peut-être plus proche de…
” Les histoires d’ A. ” des Rita Mitsouko… en moins loufoque bien sûr ! Neanmoins… à quelques reprises… son emotion est trop forte… et elle ne sait plus que dire… on ne peut plus sourire… c ‘ est trop triste… trop poignant… sans remède… il ne reste plus qu’ à supporter… se résigner à la fatalité… La dernière histoire remet tout en place… rions d ‘ un franc rire !
Je trouve cette fin des plus facétieuses un vrai coup de génie ! Tout ça pour ça… oui.
Mesdames les lectrices… toutes mes félicitations ! De vos trois voix si différentes
vous nous faites entendre la voix d’ Annie de PÊNE dans toutes ses nuances… du léger frisson au sanglot rentré ( pour reprendre les mots du poème d ‘ ARAGON évoqué plus haut… ” Il n’ y a pas d ‘ amour heureux “)… oui… Chapeau bas…
Ni lard ni cochon… ni pigeon, d’ailleurs. Il s’agissait de mouettes !
Merci bien à vous, Pauline, d’avoir pris le temps de nous écouter et de nous laisser un commentaire. Vous ne pouviez me faire plus plaisir, je crois en notant que texte, image et musique constituent un tout – je suis personnellement très attachée à ce qu’il n’y ait pas de ”fausse note”, et cette image nous a semblé destinée à cette lecture à trois voix.
Quant à vous, Sautillant, je prends volontiers votre ”Lu et Approuvé”, malgré votre histoire de pigeon dont je ne sais que penser … Lard ou cochon?
@ Pauline PUCCIANO… Bonjour !
Ravi de vous retrouver sur cette page où comme le disait JPB à propos des pigeons sans le moindre egard pour certaine statue de PROUST… mais cette image ne convient pas… ma trace sera plus reverencieuse ! D ‘ ailleurs est-il besoin d’ en laisser une autre ?! Ecrire… Lu et approuvé au bas de votre commentaire… et signer… voilà qui peut suffire !
Mais vous avez été bien rapide dites !… Il me reste encore les deux dernières sequences à ecouter puis… ” L ‘ Organe et la Sonde “… ce qui s’ appelle faire le grand ecart entre deux univers !
À bientôt donc…
Cordialement…
Le mot qui me vient à l’écoute de ce très beau livre audio est : “élégance”. Le texte, vos voix, la musique, et jusqu’à l’image que vous avez choisie… Bravo !