Partie 1 :
Avec une verve joyeuse et gouailleuse, Scarron nous emmène au Mans, à la rencontre d’une troupe de comédiens ambulants. A vrai dire, il est plus question des démêlés entre les comédiens et leurs hôtes que de représentations théâtrales… Querelles, réconciliations, farces, confidences, se succèdent à un rythme étourdissant dans ce roman parodique des œuvres précieuses de l’époque. Comment calmer la frénésie qui s’empare de ce petit monde ? En racontant des histoires, pardi ! Et c’est ainsi qu’à tour de rôle les personnages se font conteurs…ce qui permet à Scarron de s’illustrer aussi dans de raffinés récits d’aventures galantes.
Partie 2 :
Une deuxième partie à l’image de la première, où l’on retrouve Le Destin, Angélique, La Rancune, La Caverne, Ragotin… Tantôt burlesque, tantôt sérieux, tantôt parodique, tantôt délicat, Scarron cultive aussi l’autodérision en se faisant le critique de sa propre œuvre.
Le Roman comique est une quête littéraire (car le genre du roman se cherche encore à cette époque) à jamais inachevée.
Anonyme, Portrait de fou regardant à travers ses doigts.
Bravo pour la lecture si agréable. Votre voix claire, jeune, alerte sans excès, charmante sans artifices m’a rendu le roman plus décalé et étrange, savoureux. Les variations sur trois grands thèmes et l’alternance d’histoires racontées et de celles vécues par les héros m’ont étonné. En cherchant ce qu’était un brancard à cette époque je suis tombé sur une citation de ce ” roman” . J’aime ce genre de coïncidence. Votre présentation éclaire très à propos cette œuvre qui semble célèbre. Merci encore !
Merci pour ce travail de longue haleine ! Avec une lecture impeccable en plus !