Ce court essai sur les jeux olympiques grecs de Paul Monceaux (1846-1941) a été publié dans le magazine illustré La Lecture en 1896, l’année de l’organisation des premiers jeux olympiques de l’ère moderne.
« Pendant toute la vie, même plusieurs siècles après la mort, se prolongeait l’effet d’une victoire olympique. On s’enivrait d’orgueil dans les processions et les banquets de l’Altis, on rentrait en triomphe dans sa patrie, on voyait son image se dresser en bronze sur plusieurs points du monde. Renté et nourri par ses concitoyens, on vivait de l’estime et de l’admiration publiques. On pouvait prétendre à tous les honneurs, on lisait d’avance son nom inscrit dans l’histoire. Après avoir marché vivant dans sa
propre gloire, on avait encore l’espérance de mourir dieu. »
Ajoutez un commentaire !
C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.