Ce dernier roman (1920) de Paul-Jean Toulet est le récit, en quelques mois, de l’éducation sentimentale de Sabine (dite Guiche) dans la petite ville béarnaise de Ribamourt, où fleurissent cancans et lettres anonymes. Trois trames dans cette « chronique » où évoluent, dans une intrigue assez complexe, des personnages très fouillés :
– le côté politique : une émeute de la populace et des luttes de pouvoir dans le corps ecclésiastique très divisé.
– le côté financier : les manœuvres sournoises autour de l’héritage de Lescaa, le parrain de la Jeune Fille verte (on se croirait dans un roman de Balzac)
– le côté sentimental : plusieurs « liaisons » et surtout le mariage de Sabine avec Vitalis Paschal qui doit quitter sa maîtresse Mme Beaudésyme.
Il semble que ce roman parfois sarcastique, parfois nostalgique, soit, avec Mon amie Nane, le meilleur de l’auteur des célèbres Contrerrimes.
Le commentaire de Colin me rassure. J’ai dû mettre par écrit les noms prénoms et parfois surnoms des personnages pour m’y retrouver. Il m’a fallu aussi parcourir des extraits de l’édition écrite en pièce jointe. J’étais très motivée par le style de l’auteur et son esprit si subtil ( selon moi) découvert dans “Mon amie Nane”. Pour la compréhension des intrigues, un nouvel obstacle me barre la route ( je n’ai pas terminé l’écoute du roman). Néanmoins, je ne désespère pas. J’apprécie beaucoup chez M. Depasse ce qui me semble relever de la maxime : ” le mieux et l’ennemi du bien”. Ainsi, il ne semble pas recommencer ou couper pour remonter sa lecture, ou filtrer les bruits. C’est un grand enseignement pour moi, car je perds un temps fou au quotidien à vouloir tout perfectionner. Une idée me vient : je vais accepter de ne pas tout comprendre dans ” la jeune fille verte ” ! Merci à M. Depasse, au site, à son équipe et à la franchise de Colin.
Merci pour ce livre. J’apprécie beaucoup Toulet pour sa poésie, merci de me permettre de découvrir un de ses romans !
bonsoir, j’ avoue à ma grande honte n’ avoir rien compris je vais le réecouter par déference à Monsieur Depasse qui nous fait connaître des textes inconnus (ou allez vous les chercher Monsieur!)