Allemand de naissance, le baron Paul Heinrich Dietrich von Holbach (1723-1789) s’installe en France à l’âge de 25 ans et se fait naturaliser français. Il reçoit dans son salon les esprits les plus brillants de son époque : Rousseau, Buffon, Diderot, d’Alembert, collaborant avec les deux derniers à l’Encyclopédie. Athéiste convaincu, il écrit également des ouvrages philosophiques, souvent sous un faux nom, pour se protéger du pouvoir. Dans ce court texte qui donne souvent à sourire, qui allie esprit et insolence dans ce français brillant du XVIIIe siècle, D’Holbach s’en prend aux courtisans qui excellent dans « cet art le plus difficile de tous, cet art sublime qui est probablement la plus grande conquête de l’homme » : l’art de ramper…
Honoré Daumier, Trois avocats causant (1857).
La causticité style XVIIIème, quel jubilation ! A envoyer à toutes les écoles de journalisme.
Et fort bien “rendu”.
Le titre est déjà très drôle!
Merci beaucoup pour vos commentaires! Et pensez que cet homme a vécu dans un autre pays, qu’il a appris le Français (et les françaises…) sur le tard, ca nous impressionne encore plus. N’oubliez pas qu’a cette epoque, etre courtisan, c’etait un vrai travail. Il y en avait beaucoup; est-ce different aujourd’hui ?
eric
Un vrai cours de cinisme !!!Bravo !!!
J’aime l’insolence subtile!..