Ce conte galant de Paul de Pontsevrez (1856?-1910) est paru dans le magazine La Vie littéraire en 1901.
Le début : « Rez-de-chaussée de célibataire, riche, élégant, amoureux…, nuit froide, appartement chaud. Dans le petit salon contigu à la chambre à coucher, la maître du logis, homme jeune et de belle tournure, semble exercer son regard à suivre, sur le cadran du cartel, l’insensible déplacement de l’aiguille.
Onze heures sonnent : un dernier coup d’œil attentivement jeté sur la table dressée près de la cheminée assure Maxime que rien ne pèche : les deux couverts sont placés non face à face, mais l’un à côté de l’autre, afin que le chemin des baisers soit moins long. Les coupes de cristal élancées et fines et l’argenterie ancienne, opulente et lourde, se renvoient leurs étincellements. Et, parmi les guirlandes de violettes et de boutons de rose courant sur la nappe, est disposé tout un souper mondain, menu savant et délicat : précaution qui rend inutile la présence gênante d’un valet. »
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