Paul Arène nous régale encore d’histoires méridionales extraites de Le Midi bouge.
L’Île déserte (aujourd’hui très peuplée), aux environs de Java, était l’héritage (eh ! oui) de Casoar :
« Vous savez où vous ne savez pas que notre grand-oncle de Marseille, bien connu au café
Bodoul et tout le long de la Cannebière sous son sobriquet de l’Africain, nous laissa en mourant une fortune lentement et honorablement gagnée à arracher d’entre les mains de leurs tyrans naturels ces pauvres nègres des côtes de Guinée si malheureux dans leur pays, et à leur procurer pour le restant de leurs jours de bonnes petites positions, bien tranquilles et sans souci, chez les planteurs de canne à sucre. »
et l’ami Casoar, Anacharsis Casoar, un Marseillais blond né au Havre, car il y a, détail qu’on ignore, des gens qui naissent Marseillais dans presque tous les ports de mer, nous raconte lui-même sa dépossession…
Marius, un autre Marseillais, dans Le Déserteur, termine ainsi le conte : « Et dire, conclut Marius, dire qu’après cela on trouve encore des gens qui nient les problèmes de l’au-delà, les miracles psychomystiques, et les constatations de la télépathie ! »
Alphonse Moutte, Déchargement d’un brick à Marseille (1876).
Cher Vicmiami,vous descendez le curseur jusqu”à la page 64 et vous trouvez L ILE DESERTE…
Bonne lecture!
Bonjour à tous,
la version texte de ce livre nous envoie sur le livre: “Le midi bouge”.
Quelqu’un a-t-il une solution?
Merci