Le Canot des six capitaines est la dernière nouvelle du recueil de Paul Arène : La Gueuse parfumée. C’est celle que je préfère car elle est pleine d’humour, et ces six capitaines sont très drôles.
« Le vent d’Est faisait rage autour du Bigorneau.
– Aveuglez les sabords ! commanda Lancelevée.
Aussitôt les sabords s’aveuglèrent ; un faible jour, de seconde en seconde interrompu par l’assaut alternatif des vagues, arriva seul à travers l’épais cristal des hublots ; les six compagnons se rassirent et le festin continua…
Presque au même instant, et par les mêmes parages, un imperceptible petit yacht – le Singe-Rouge – battait de l’aile dans la tempête… Mené grand train vent arrière, couché sur le flanc, sa quille presque à l’air et son foc labourant la vague, le Singe-Rouge faisait feu sur l’eau, comme disent les Antibois, et filait d’une incroyable vitesse vers le fantastique petit port.
Le Singe-Rouge enfila le chenal : arrêt subit, craquement sinistre. Du même coup, l’équipage se sentit jeté en l’air par le choc et cueilli au vol par la lame, tandis que le petit yacht, engagé de tout son avant entre le môle et la jetée, demeurait immobile et comme retenu dans la grosse pince d’un gros crabe. »
Chère Marjolaine
Je suis contente de vous faire plaisir, cela me motive beaucoup.
Annonciade est un roman un peu long. Il faut compter une dizaine de jours pour l’enregistrement et surtout le nettoyage.
Puis, je commencerai un roman de M.E.Braddon, auteur très apprécié sur le site, qui vous plaira certainement
A bientôt! Amitiés
Cocotte
Quel plaisir ! Ainsi j’attends cette faveur de votre lecture d’ “Annonciade”… et je me procure les “Contemplations” de Victor Hugo. A bientôt chère Cocotte.
Chère amie Marjolaine
Ces vers, auxquels m’ont fait penser vos souvenirs de jeunesse, sont de Victor Hugo, dans les Contemplations.
Savez-vous que j’ai encore pensé à vous, ce matin, en enregistrant un roman, Annonciade… qui se passe à Antibes également. Et il y a aussi un beau jeune homme et une séduisante jeune fille. Cela vous évoquera peut-être encore quelques bons
souvenirs…
Chacun de vos messages me fait chaud au coeur, à moi aussi, et m’encourage pour mes prochaines lectures. Un grand merci à vous.
Amitiés
Cocotte
Oh Cocotte quelle gentillesse ! Vous me faites chaud au cœur.
Quand vous me parlez des droits de traducteur de Conan Doyle, est-ce que vous signifiez que les vers suivants:
“O souvenirs, printemps, aurore,
Doux rayon triste et réchauffant…”
sont de Conan Doyle, traduits par vous ?
Chère Marjolaine
Ah! Que je suis heureuse d’apprendre que tous vos beaux souvenirs vous reviennent en mémoire en écoutant Paul Arène! Surtout le séduisant jeune homme…
O souvenirs, printemps, aurore,
Doux rayon triste et réchauffant…
Je suis désolée que les droits de traducteur de Conan Doyle soient encore réservés. Mais, dès que ma liste de lectures annoncées sera un peu amaigrie, je lirai un ou deux romans de Paul Arène à votre intention.
Amitiés
Cocotte
Chère Cocotte, comme cette nouvelle m’a plu ! Et pourtant je les ai beaucoup aimées toutes, de ce recueil “La Gueuse Parfumée”. Antibes est ma ville natale, j’ai le mal de mer, j’ai souvent connu de grandes joies sur l’île St Honorat. Pour en finir, j’ai guetté l’apparition d’un beau jeune homme dont j’étais amoureuse, et qui logeait, étudiant avec ses condisciples, rue de la Barque en Cannes, dans le vieil Antibes si plein de charme. Et le style de Paul Arène ! Et le pittoresque des situations, des caractères, et la voix de Cocotte qui donne de l’élan et corrige Saturne en moi! Merci merci merci!