La Sérénade – Un philosophe – Fantaisie anthropophagique

Trois nouvelles histoires méridionales du pays de Tartarin extraites de Le Midi bouge, comme L’Île déserte, L’Oncle Sambuq (Version 1, Version 2) et d’autres déjà lues ici…

1) La moralité, qui n’a pas vieilli, de La Sérénade consiste à montrer que si vous êtes une célébrité (comme Alexandre Dumas), une star ou un homme politique connu, vous pouvez vous offrir des infidélités amoureuses ou conjugales qui feront la joie de vos contemporains et qu’applaudira la rumeur publique.

2) Quant à la conclusion de Un philosophe, Paul Arène la résume par une exclamation de la bouche d’un mari trompé : « Ce que c’est pourtant que l’habitude ! »

3) L’histoire Fantaisie anthropophagique est « peut-être un tantinet, comment dirai-je ? oui ! un tantinet spéciale et gaie ». On y trouve cependant :

« Eh quoi, en vérité, vous vous êtes assis à une table d’anthropophages ? – Comme je m’assieds à la vôtre ; la reine m’avait invité. – Ah ! la reine ! Elle était jolie ? – Très jolie ! – Et elle mangeait ? – De l’homme, mesdames, elle mangeait de l’homme… Et tout de suite, en bon vivant que rien n’étonne, l’explorateur se mit à décrire la façon dont ses anthropophages cuisinaient. – C’est simple et fort ingénieux. On creuse un trou qu’on garnit de cailloux… »