« La Fin de Lucie Pellegrin est la plus ancienne de mes Études. En 1874, à une époque difficile de mes débuts, j’allais manger quelquefois rue Germain Pilon, dans un restaurant infime, où j’entendis quatre « habituées » à une table voisine, tout en prenant leur café et en fumant leur cigarette, parler longuement d’une de leurs camarades, très lancée et très connue, qui se mourrait de la poitrine. Leur conversation me frappa. Elle donnait des détails tellement typiques qu’il me sembla que l’imagination d’un romancier ne pourrait en trouver de plus poignants, ni de plus vrais. Cette « Lucie » que je n’avais jamais vue, maintenant, avec ce que je venais d’entendre, elle était là devant mes yeux, réelle et vivante, inoubliable. Une des quatre habituées parla d’aller la voir une après-midi toutes ensemble. » Paul Alexis.
Cette conversation frappa tellement Paul Alexis qu’il écrivit sur ce sujet, non seulement la nouvelle ci-dessous, mais une pièce de théâtre, La Fin de Lucie Pellegrin, qui se trouve dans la bibliothèque en projet collectif.
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