Deux nouvelles de Mirbeau qui se suivent et ne se ressemblent pas ; dans Ma chaumière tout n’est qu’apaisement tandis que Le Tripot aux champs fulmine contre la dégradation de la paysannerie et les méfaits de la démocratie en 1885.
« Ah ! comme je vais être bien là, en ce petit coin perdu, tout embaumé des odeurs de la terre reverdissante ! Plus de luttes avec les hommes, plus de haine, la haine qui broie les cœurs ; rien que l’amour, ce grand amour apaisant qui tombe des nuits tranquilles et que berce comme une maternelle chanson, la chanson du vent dans les arbres. » Mais, hélas !,
« L’anémie a tué nos forces physiques ; la démocratie a tué nos forces sociales. Et la société moderne, rongée par ces deux plaies attachées à son flanc, ne sait plus où elle va, vers quelles nuits, au fond de quels abîmes on l’entraîne. »
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