Récit noir, en abyme : un narrateur anonyme va rencontrer Georges, un écrivain raté, qui lui fait lire des manuscrits dans lesquels il raconte sa rencontre avec Lucien, un peintre fou…
Pour Mirbeau, alors en pleine crise existentielle, littéraire et conjugale, l’homme n’est qu’un fétu perdu dans l’infini, abêti par la société et la famille.
Ceux qui résistent, les artistes, s’isolent pour chercher leur voie « dans le ciel » et sont condamnés à poursuivre des chimères.
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Références musicales :
Frédéric Chopin, Étude 13 en la bémol majeur Op025-01, interprété par Vladimir Ashkenazy (1959, domaine public)
Frédéric Chopin, Étude 24 en do mineur Op025-12, interprété par Vladimir Ashkenazy (1959, domaine public).
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Livre audio gratuit ajouté le 27/06/2011.
Rassurez-vous, Fabien, le plaisir sera très partagé!
C’est Noël !
Encore une fois, ne vous sentez pas obligée de me faire plaisir.
Le plaisir doit-être avant tout pour vous.
Erreur: ce sera une version 3, mais les 2 précédentes sont masculines, alors…
Et moi je ne sais plus quel superlatif utiliser pour vous remercier, Fabien!
OUIIII pour une version 2 de l’Education sentimentale! Avec le grand plaisir de vous faire plaisir!
Gustave Flaubert, “L’Éducation sentimentale”.
Seriez-vous intéressée d’une relecture féminine ?
Cette histoire se lie parfaitement avec l’automne, saison grise, morne et pluvieuse.
C’est la rencontre d’un pessimiste avec un peintre n’ayant pas tous les œufs dans le même panier.(Parallèle avec Van Gogh mais ici, il se tranche la main au lieu de l’oreille, ça doit-être aussi douloureux)
Comme vous nous l’indiquez, on ressent toute la détresse de Mirbeau.
D’autant plus qu’il aime dans ses écrits utiliser l’humour pour nous raconter ses histoires.
Merci Pomme, j’ai déjà utilisé beaucoup de superlatifs et je dois me répéter souvent, désolé.
POMME, VOUS ÊTES GE-NIA-LIS-SI-ME.
Ah! je suis bien contente! J’avais presque envie de vous avertir par mail de la sortie de L’Abbé Jules. Vous savez, Fraise, je l’ai lu en pensant à vous, et pleine de gratitude pour vous qui m’avez permis ainsi de découvrir ce roman.
Je vous souhaite un bon week-end, chère Fraise, dans les brumes fraiches d’Edimbourg.
Affectueusement,
Pomme
Merci pour cette belle lecture Chère Pomme.
Un autre magnifique Mirbeau. Décidément on ne peut pas se lasser de votre voix et de votre sensibilité.
Je viens de voir l’Abbé Jules, si vite?!
C’est si bien de le trouver vendredi après-midi. Et on dit que la perfection n’est pas de ce monde 😉 J’ai comme un pressentiment de passer un week-end tout à fait exquis 🙂
Merci infiniment et j’espère que vos hauts plateaux sont toujours beaux et ensoleillés.
Et pas trop froids car Edimbourg est bien frisquet en novembre.
Prenez bien soin de vous et merci encore et toujours.
Avec toute ma gratitude et toute mon affection
Fraise
Très beau livre… La fin m’a beaucoup frustré, je relis donc le début pour savoir si cela répond à mes interrogations:)
Merci pour cette belle découverte
Octave Mirbeau ne peut cacher que Lucien lui a été inspiré directement par Vincent Van Gogh dont il admirait l’œuvre : « Voir, sentir, comprendre, ces trois mots, il les répétait à chaque instant. Son art me troublait par son audace et sa violence. »
La fin, terrible, me rappelle celle de « L’œuvre » d’Emile Zola.
Merci pour cette superbe lecture.