Un journaliste réalise le reportage, haut en couleurs, de sa rencontre avec un nouveau millionnaire, M. Lechat, de la visite de son château et de ses terres ainsi que de son engouement pour l’agronomie… Mais les plantes et les millions ne croissent pas avec les mêmes attentions !
Caustique et mordante, cette satire reste férocement actuelle et l’on retrouve sous les traits de cet homme vantard, m’as-tu-vu, égocentrique et cynique – mais aussi ridicule et pathétique -, le portrait de plusieurs de nos contemporains évoqués régulièrement aux actualités.
Octave Mirbeau – dont il faut absolument écouter le subversif et passionnant Journal d’une femme de chambre – écrivit cette nouvelle en 1885. On retrouvera plusieurs de ces personnages dans sa célèbre pièce Les affaires sont les affaires (1903) : M. et Mme Lechat mais aussi le comte désargenté, devenu le régisseur humilié du nouveau châtelain.
Photographie d’Octave Mirbeau riant.
Wolfgang Amadeus Mozart, Rondo du Quatuor Ops 6, K159, interprété le Quatuor Barchet (domaine public).
Je regrette chère Gabrielle que vous ne soyez pas sensible à cette satire de Mirbeau. S’il est impitoyable envers ce couple Lechat, modèle de ceux qui ont accédé à la fortune par chance ou opportunité sans que tact et discrétion aient suivi, je trouve son coup de griffe salutaire.
Pour le connaitre sous un autre jour, et si ce n’est déjà fait, je vous recommande la lecture de Victoria (journal d’une femme de chambre), mélange d’humour grinçant, de satire sociale, de libertinage, de colère rentrée mais aussi d’un émouvant moment de tendresse et d’amour.
Merci pour votre sympathique message Gabrielle. Je vous souhaite de faire de belles découvertes sur le site. Milunisu
Après “Un homme sensible” que je n’ai pas aimé (malsain à mon sens), deuxième histoire de Mirbeau qui me laisse un sentiment de malaise certain. Je n’ai continué l’écoute que parce que votre voix et vos bruitages me plaisent beaucoup.
Merci, Milunisu !