L’humour d’O. Henry commence à nous être familier.
Dans Mémoires d’un chien jaune, l’auteur donne la parole au toutou agacé par la bêtise de sa maîtresse : «« Oh ! qui qu’c’est qu’est l’coco mimi toumtoum zizi tchiatchia roudoudou moumoune à sa ’tite mère ? » […] Je menais une vie de chien dans cet appartement. Je passais presque toute la journée dans mon coin à regarder cette grosse femme exterminer les heures de son existence. »
Parlant à son maître il lui dit : « Pourquoi fais-tu cette tête-là, vieux homard gratiné ? Elle ne t’embrasse pas, toi ! Tu n’es pas obligé de t’asseoir sur ses genoux et de prêter l’oreille à des élucubrations qui sont à un vocabulaire régulier ce qu’un scénario cinématographique est aux Maximes d’Épictète. Tu devrais te féliciter de n’être pas un chien. »
Un service d’amour veut prouver que la belle formule : « Quand on aime son Art, aucun service ne semble trop dur » n’est pas toujours vraie, en l’illustrant par la vie d’un jeune peintre marié à une jeune musicienne. Un conte charmant reposant sur… deux mensonges.
Deux nouvelles extraites du recueil New York Tic Tac.
Consulter les versions texte de ce livre audio : Mémoires d’un chien jaune ; Un service d’amour.
Carl Reichert, Portrait de chien (1871).
C’est très amusant… merci Monsieur DEPASSE… je pense que vous devriez figurer dans le livre des records,pour être l’homme qui as une culture livresque phénoménal… MERCI.PASCALE