« Lorsqu’on y pense, la méthode des chasseurs de têtes de Mindanao (archipel des îles philippines) est magnifique et presque comique de simplicité.
Vous possédez une hutte dans laquelle vous habitez et menez la vie qui vous a été assignée par le destin. Un panier d’osier vert tressé est suspendu par un clou au montant de votre porte de bambou. De temps en temps, poussé par l’ennui, ou la vanité, ou l’amour, ou la jalousie ou l’ambition, vous vous glissez dans la forêt avec votre couteau et vous suivez la piste silencieuse. Et bientôt vous en revenez triomphant portant la tête sanglante de votre victime que vous déposez avec une fierté excusable dans le panier. Cela peut être la tête de votre ennemi, de votre ami ou d’un étranger, selon que vous avez été convié au travail par la compétition, la jalousie ou tout simplement la sportivité. »
Le Chasseur de têtes d’O Henry est peut-être « comique de simplicité », mais la jeune Chloé a d’horribles exigences qui nous font frissonner de dégoût. Histoire sanguinaire… mais vraie.
Merci M. Depasse pour ce nouveau O. Henry dont le titre ne manque pas d’actualité. Notons la petite phrase : “La plupart des femmes ne sont que de grands enfants et la plupart des hommes que des petits”.