Charybde et Scylla, troisième nouvelle publiée d’O. Henry, ne le cède en rien aux deux autres. Traité avec art et moquerie, le sujet commence ainsi :
« J’ai souvent prétendu, et j’ai même parfois affirmé, que la femme n’est pas un mystère, que l’homme est parfaitement capable de la comprendre, de la deviner, de la subjuguer et de l’interpréter. C’est elle-même qui s’efforce de se faire passer pour un mystère aux yeux du naïf et crédule sexe masculin. Nous allons voir si j’ai tort ou raison. »
et se clôt par cette interrogation sans réponse :
« Entre mentir à une femme et lui dire la vérité, quelle alternative est la pire ? »
Cette guerre de trois pour la possession d’une nouvelle Hélène prouve une fois de plus qu’entre O. Henry (alias William Sydney Porter (1862-1910)) et Mark Twain (alias Samuel Langhorne Clemens (1835-1910)) les ressemblances humoristiques sont nombreuses…
Maricopa,Arizona – Gare de chemin de fer sur la ligne Pacifique Sud
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