« Mais l’ancien monde touche à sa fin ; ses jardins riants se flétrissent, les dieux s’en vont avec leur suite, et la nature reste déserte et sans vie. Le charme de l’existence tombe dans des paroles obscures, comme on voit la fleur s’en aller en poussière ; la croyance est loin, et avec elle, la vive, la puissante imagination. Un vent froid du nord souffle sur la campagne, et cette terre de merveilles s’évanouit ; les espaces lointains du ciel se remplissent de mondes brillants. Mais la lumière n’est plus le signe de manifestation et l’empire des dieux, on les recouvre du voile de la nuit, et ils dorment pour reparaître un jour dans le monde nouveau sous une autre forme. Ce monde nouveau, auquel rien ne ressemblait de tout ce qu’on avait vu jusque-là, s’élève au sein du peuple qui, mûri trop tôt, était déjà devenu étranger à l’innocence de la jeunesse. […] »
Johann Sebastian Bach, Suite 01 pour violoncelle, Prélude (BWV1007), interprété par Paul Tortelier (1958, domaine public).
puis je vous adresser mes derniers recueils de poésie intitulés:
et pour sanction la vie
sous peine de mort
l’aphabet de l’espace
veuillez si cela vous est possible par votre lettre d’information. merci d’avance.