« Je ne puis oublier deux petits vieux du siècle passé : ils ne sont plus de ce monde, hélas ! mais la pitié me gagne et j’éprouve toujours au cœur un serrement bizarre en songeant que si le sort m’amène quelque jour devant leur domaine abandonné, je découvrirai peut-être au lieu de chaumières un monceau de décombres, un marécage à la place de l’étang, et sur l’emplacement de leur demeure une douve envahie par les ronces… et rien de plus. Oui, il me suffit d’y penser pour que je me sente triste, affreusement triste à l’avance. »
Et c’est le souvenir émouvant d’Athanase Ivanovitch et de Pulchérie Ivanovna qui est la matière de Ménage d’autrefois où abondent belles descriptions et riches commentaires sur la vie rurale en Russie au temps de Gogol.
Le Moujik et sa femme (19s).
Merci Ahmed.Moi je vous souhaite dӎtancher votre soif philosophique!
Bonjour René ,
Je vous souhaite une belle et heureuse année 2013 pleine de joie , santé , quiétude et amour .
AHMED