De Nathaniel Hawthorne, un des seize Contes étranges qui mérite bien son nom Les Portraits prophétiques.
« Le véritable artiste, dit le peintre, dans l’évolution des deux portraits de Walter et d’Élinor doit lire sur les traits de son modèle les sentiments qui l’agitent. C’est le plus beau de ses attributs, mais souvent aussi le plus triste, de lire ainsi dans les cœurs, et, mu par une puissance plus forte que sa volonté, d’illuminer le regard ou de l’assombrir, en donnant aux yeux une expression en quelque sorte prophétique. »
Les déclarations du peintre trouveront leur confirmation dans « l’évolution des portraits » de Walter et d’Élinor et dans la fin tragique de leur couple :
« Walter restait silencieux devant sa propre image, se livrant dans une sorte de folie à la fatale influence que l’artiste avait répandue sur ses traits ; graduellement ses yeux s’enflammèrent pendant qu’Élinor regardait avec une terreur croissante l’expression de sauvage fureur qui se peignait sur son visage. »
Le génie d’un peintre poussé à son extrême.
Merci M DEPASSE