Cette délicate nouvelle/conte de Nathaniel Hawthorne (1804-1864) est extraite du recueil Contes étranges.
« Voyez ce petit serin dont la cage est placée sur cette fenêtre ; pauvre bestiole ! Son plumage doré s’est terni sous notre brumeux soleil ; sans doute, Annie, il voudrait bien encore voltiger sur les sommets embaumés de son île natale ; mais il est citadin maintenant, et bon gré mal gré il lui a fallu prendre les goûts et jusqu’à l’extérieur des habitants des villes. Aussi ne chante-t-il plus comme au temps où il jouissait de sa liberté. Cependant il ne semble pas avoir conscience du bien qu’il a perdu. Est-ce un malheur ? »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
William Adolphe Bouguereau, Enfant tressant une couronne (1874).
J’ai beaucoup aimé la voix et l’histoire ! Merci Daniel !
Je vous en prie, Christina-L-Ecrivain !