« Mais le centre de tous les regards, le signe qui semblait transfigurer Hester Prynne, au point qu’elle apparaissait sous des dehors inattendus à ceux-là même des spectateurs qui la connaissaient le mieux, c’était… c’était cette Lettre écarlate, si étrangement brodée, et pour ainsi dire éclairée, qui brillait sur sa poitrine. »
Quel sort réservera-t-on à Hester Prynne, cette jeune femme marquée par le péché, dans le Boston des années 1640, au milieu de cette communauté puritaine de colons fraîchement débarqués de leur Angleterre natale ?
En 1850, Nathaniel Hawthorne publie ce roman, critique remarquable de l’hypocrisie et du puritanisme ambiants.
N.B. : J’ai pris la liberté de remanier légèrement la traduction du titre afin d’être plus fidèle à la version originale : The Scarlet Letter ; l’adjectif « rouge » me paraissant moins évocateur que le mot « écarlate ». C.D.
Antonin Dvorak, Symphonie n° 9 « Du nouveau monde », Op. 95, interprétée par l’ensemble Du Page Symphony Orchestra (licence Cc-By-Sa).
Je suis ravi de voir qu’une lecture permet une telle évasion, surtout pendant l’exécution de tâches domestiques! Au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Merci pour cette très belle lecture, habitée. Vous faites vivre ce (très beau) livre. Je vous ai écouté en faisant un grand ménage dans mon appartement qui en avait bien besoin, et je n’étais pas là avec ma serpillère et mes produits, mais en pleine Amérique puritaine du XVIIe siècle. C’était absolument merveilleux.
Je suis ravi, Sylvie, de vous avoir permis d’approcher cette oeuvre, même si la présente “traduction” offre quelques défauts.
QAu plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Merci monsieur Dousset pour votre lecture, menée avec tant de sensibilité artistique, de cette œuvre étrange et fascinante dont j’avais toujours entendu parler sans la connaître. J’ai pris beaucoup de plaisir à vous écouter
Merci chères Bianca, Lim et Agathe pour vos commentaires et les précisions fort instructives concernant la traduction. Comme vous pouvez le constater, j’ai moi-même éprouvé le besoin de revoir la traduction du titre, ayant par ailleurs constaté l’écart énorme entre le texte original et la “traduction” disponible. J’ai néanmoins maintenu ma lecture pour que les auditeurs et auditrices puissent accéder à un peu de l’essence de cette oeuvre littéraire.
Lim. Désolée du malentendu : il est vrai que je n’ai pas compris l’expression ” traduction originale ” puisque la ” version texte ” figurait sur la page Internet du livre audio, j’ai cru que tel était le texte lu et que vous recherchiez le texte original.
Quant au problème que vous signalez, de traductions intégrales, correctes et modernes de textes libres de droits, il ne m’était pas tant apparu pour cette ” Lettre écarlate ” que pour les oeuvres de Dostoïevski dont le texte français lui-même est farci de pléonasmes (” car, en effet “), voire de solécismes (” après que ” systématiquement suivi du subjonctif par exemple).
Cordialement
@Agathe Je crois que vous n’avez pas compris ce que j’ai écrit.
Pour Lim, essayez ce lien : https://s.amsu.ng/BmMBlmszmwMN
Vous y trouverez le texte en anglais, libre de droits.
Cordialement
Agathe
Bonjour et merci pour la lecture,
J’avais commencé l’écoute, et trouvais ça formidable (tant la lecture que la fable qui commençait à se mettre en place), et après quelques recherches, j’ai renoncé à prolonger l’écoute.
J’ai voulu avoir accès au texte original de la traduction pour vérifier deux ou trois choses, et ne l’ai pas trouvé. Ce n’est pas un problème, cependant cela m’a permis de découvrir qu’il ne s’agissait pas d’une traduction, mais d’une adaptation. Le roman y est raccourci, l’introduction supprimée, des passages remaniés, et globalement le sens général du roman original corrompu pour se conformer au public, disons-le peut-être puritain (ironie…) de la France d’alors.
Tous ces détails ont été étudié par Andrew Kovacs à cette adresse :
https://journals.openedition.org/palimpsestes/186
Je regrette de ne pouvoir avoir accès à une traduction libre de ce classique de la littérature américaine, les autres traductions probablement plus fidèles n’étant pour l’heure peut-être pas libres de droit, après presque 200 ans.
Une très belle lecture et un roman fort intéressant de par son contexte historique et sa thématique du péché. Mais ma préférence va à l’autre grand roman de Hawthorne,”La maison aux sept pignons”. Merci encore, Christian, de donner de votre temps pour notre plus grand plaisir.