Le mot grisette, issu de la couleur grise d’une étoffe portée par des femmes de conditions modestes, prend tout son sens en littérature, dans la presse sous forme de dessins, en chanson et au théâtre à l’époque romantique.
La grisette est une Parisienne qui travaille le linge et les tissus : couturière, lingère, dentellière ou encore modiste, corsetière et autres petites mains. Elle travaille chez elle ou dans de petits ateliers. Elle appartient au peuple de Paris. Il ne faut pas la confondre avec les femmes entretenues, les lorettes, qui étaient regroupées autour de l’église Notre-Dame de Lorette.
Dans ce conte, Musset attaque, par la voix de Marcel, ceux qui donnent un faux « profil » à des grisettes telles que Mimi Pinson, capable de belles actions et qui le prouve.
« Je t’en prie, quand tu diras du mal des grisettes, fais une exception pour la petite Pinson. Elle nous a conté une histoire à souper, elle a engagé sa robe pour quatre francs, elle s’est fait un châle avec un rideau ; et qui dit ce qu’il sait, qui donne ce qu’il a, qui fait ce qu’il peut, n’est pas obligé à davantage. »
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