Le Dit du Genji de Murasaki Shikibu (env. 978 – env. 1014), chef-d’œuvre de la littérature japonaise, est souvent considéré comme le premier roman psychologique jamais écrit.
Le Livre I relate la naissance et enfance du Genji. Sa mère, la dame du clos au paulownia, favorite de l’empereur, meurt alors que le jeune prince n’a que trois ans. L’empereur est inconsolable. L’enfant révèle vite des qualités exceptionnelles qui font l’admiration de l’empereur. Mais cet enfant est son second fils, et la dame du Kokiden, épouse impériale et mère du prince premier, ne voit pas d’un bon œil les dons exceptionnels de cet enfant, et s’inquiète pour l’avenir de son propre fils. Toutefois, un physiognomoniste consulté, révélera à l’empereur que si son second fils lui succède, il deviendra un empereur de grand mérite, mais conduira son pays au chaos, alors que s’il se contente d’être ministre, il assurera la prospérité du pays. L’empereur lui retire alors la qualité de prince de sang pour en faire un Genji, qui n’accédera jamais au trône mais pourra faire une carrière politique…
On entre dans le Dit du Genji comme on entre dans la Recherche du temps perdu, après tâtonnement et persévérance, mais quel bonheur pour les élus !!!
Traduction du 1er chapitre du Genji monogatari (Kiritsubo), travail collectif des chercheurs du CEJ (Inalco) et du Greja (Paris 7), basée sur l’édition Shinchō Nihon Kotei Shūsei (licence Cc-By-Nc-Sa-4.0).
La Princesse Troisième avec son chat (Livre trente-quatrième, Jeunes herbes – Wakana).
Sokyoku (Instrument solo). Rokudan (Anthologie de la musique traditionnelle japonaise. Enregistré en avril 1957 ; sorti en en 1960).
Merci beaucoup.
J’attends la suite avec impatience.
(^○^)
Merci beaucoup, très belle lecture.
Bonjour Fraise_Sauvage et merci pour vos recherches. Je possède le livre « Haïkai de Bashô et de ses disciples ». Traduction de Kuni Matsuo et Steinilber-Oberlin (1936). Mais le problème, c’est que Kuni Matsuo n’est décédé qu’en 1975. Or, il faut attendre 70 ans après le décès de l’auteur et du traducteur pour que l’œuvre soit libre de droits. Toutefois, j’ai toujours remarqué que cet ouvrage avait été lu par Sabine pour Audiocité. Alors, y aurait-il quelque chose qui m’ait échappé ? Christine, notre chère modératrice, peut-être nous le dira ?
Bonne journée ! 🙂
Ahikar
“Votre message laisse à penser que vous êtes japonaise.” Merci pour ce beau compliment 😉 mais j’ai seulement beaucoup voyagé et un peu vécu au Japon.
Je parle la langue mais malheureusement je ne peux pas lire en original et la plupart de traductions françaises sont récentes… Il y a quelques livres audio en anglais sur Librivox mais la qualité et la prononciation laissent parfois à désirer…
Cela explique mon enthousiasme quand j’ai découvert votre lecture.
De grâce, n’arrêtez pas là votre aventure avec les auteurs japonais! 😉
J’adore les haiku, et il y a bien d’autres poètes à part Bashō: Issa, Buson, Sōseki et j’en passe. J’ai trouvé ceci mais il faudrait acheter le livre, je pense ?
https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/54729
Je vais regarder si je trouve autre chose libre de droits.
Pour ce qui est d’œuvre de Murasaki et de Proust, j’y vois en effet une parenté. En plus, la littérature, et en général la culture française, a toujours été très admirée au Japon. Et c’est assez réciproque. Donc les oeuvres des écrivains japonais seraient très appréciées sur le site, à mon avis 🙂
Merci encore pour ce enregistrement!
Merci à Murielle, Alessandra, Lïat, Fraise_Sauvage et Christophe pour vos sympathiques et chaleureux commentaires. Tout d’abord, je suis à la fois heureux et étonné de voir que Murasaki Shikibu soulève autant d’enthousiasme, alors que ma lecture de Kālidāsa, pourtant un des plus grands noms de la littérature sanskrite, n’avait pas suscité le moindre intérêt. Mais il y a à cela, je pense, une raison : c’est qu’il y a une forme de parenté entre Marcel Proust et Murasaki Shikibu. Je ne me risquerai pas à la définir, mais je la sens. Je pense d’ailleurs que, si l’œuvre de Proust est si connue et appréciée au Japon, cela est en partie dû au fait que l’œuvre de Murasaki Shikibu les y avait préparés.
@ Fraise_Sauvage
Votre message laisse à penser que vous êtes japonaise. Il serait intéressant d’avoir votre avis sur cette question. Par ailleurs, je suis toujours à la recherche d’une bonne traduction libre de droits de Matsuo Bashō. Si lors de vos pérégrinations sur Internet ou ailleurs, vous trouvez quelque chose d’intéressant, n’hésitez pas à me le dire ! 😉
Bien amicalement, 🙂
Ahikar
Oh cher Ahikar, merci mille fois!
Ma culture et mon livre préférés ! Je le connais grâce aux adaptations cinématographiques et une traduction anglaise dont j’ai pu lire quelques extraits seulement: les caractères d’imprimerie sont si miniscules que c’est pratiquement illisible. J’espère de tout cœur que vous allez continuer ? C’est un pavé certes mais d’une telle beauté !
Cher monsieur Ahikar,
Quelle belle trouvaille !
Merci pour cette captivante lecture.
*Je la classe dans mon fichier «À réécouter».
Bonne continuation et bonne santé.
Quelle belle lecture!! Grand merci, Alessandra
“Le Dit du Genji”, ce grand classique de la littérature universelle dont Borges disait qu’il n’a jamais été égalé, fut écrit au début du onzième siècle par dame Murasaki, une aristocrate qui vécut à la cour impériale de Heian-kyô (l’actuelle Kyôto).
Alléchant ! Votre offre me donne du baume au cœur ! J’ai toujours voulu le lire, mais je n’ai jamais réussi à dépasser les premières pages, tout comme pour Proust. J’espère qu’en écoutant cette lecture, je franchirai enfin ce cap.
Murielle, de Enghien-les-Bains
Merci beaucoup pour ce texte. En espérant pouvoir écouter bientôt l’intégrale de cette œuvre, je vous souhaite une belle et agréable lecture.