Humoriste, journaliste, pasticheur, Eugène Mouton (1823-1902) en écrivant Le Naufrage de l’aquarelliste a le désir de nous initier au Vibrisme.
« Il fallait donc, pour reproduire le véritable effet que les lignes et les tons doivent produire sur un spectateur non gâteux, faire passer sur la toile non pas l’image des objets, mais la conception que s’en fait l’artiste.
Il se mit alors à méditer, et ayant découvert le secret de l’art, il l’appela le VIBRISME.
LES TONS NE SONT PAS INERTES : ILS VIBRENT.
EH BIEN, POUR QU’ILS VIBRENT, IL FAUT LES FAIRE VIBRER, C’EST-À-DIRE LES PLACER, LES JETER, LES UNS À CÔTÉ DES AUTRES, SANS S’OCCUPER S’ILS SONT OU NON DANS L’OBJET, ET QUAND VOUS AUREZ JETÉ VOS TONS, ÇA VIBRERA ET VOUS AUREZ UN TABLEAU. »
Les péripéties s’accumulent dans ce récit farfelu d’un nouveau Robinson !
« Or, une idée fixe n’étant tout simplement que le génie, on ne s’étonnera nullement des faits miraculeux qui vont se dérouler dans cette histoire. »
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