Colère d’un homme sincère, perfidie d’une femme coquette.
Alceste, atrabilaire, qui en veut à toute l’humanité a le malheur d’être amoureux de Célimène,
jeune « mondaine » de 20 ans qui ne manque pas de soupirants et dit l’aimer. Il vient d’apprendre, en lisant
un billet « enflammé » qu’elle a adressé à Oronte, que la belle le trompe. Il demande brutalement une explication… La scène (au double sens du terme ! ) est interrompue par un messager (qui lui fera connaître qu’en plus il a perdu son procès contre cet Oronte, son rival).
« CÉLIMÈNE
Mais, si c’est une femme à qui va ce billet, en quoi vous blesse-t-il ? et qu’a-t-il de coupable ?
ALCESTE
Ah ! le détour est bon, et l’excuse admirable,
Je ne m’attendais pas, je l’avoue, à ce trait :
Et me voilà, par là, convaincu tout à fait.
Osez-vous recourir à ces ruses grossières :
Et croyez-vous les gens si privés de lumières ? »
Antonio Vivaldi, Les Quatre Saisons – in Il Cimento dell’Armonia e dell’invenzione: La Primavera – Le Printemps mi majeur, Allegro, interprété par Le Philharmonia Orchestra, dirigé par Manoug Parikian (1955, domaine public).
Chère Pascalette
Toute l’équipe-théâtre de Littérature audio se joint à moi pour vous remercier de l’intérêt que vous avez pris à nos interprétations de pièces.
Merci également d’avoir eu l’amabilité de poster cet encourageant commentaire.
Bonnes auditions de lectures et bel automne!
Amitiés
Cocotte
Chère Cocotte, j’ai déjà repéré votre pièce et l’ai téléchargée. Et je sais d’avance que je ne serai pas déçue pour avoir écouté plusieurs de vos projets collectifs qui sont vraiment formidables et m’ont fait passer de merveilleuses soirées. Merci à vous tous.