Trois Essais du Livre I.
« Combien y a-t-il, en effet, dans chaque famille, de personnes portant le même prénom et le même nom ? Et dans toutes les familles, tous les siècles, tous les pays – combien ? L’histoire a retenu trois « Socrate », cinq « Platon », huit « Aristote », sept « Xénophon », vingt « Démétrius », vingt « Théodore »… sans parler de ceux demeurés inconnus. Qu’est-ce qui empêche mon palefrenier de s’appeler « Pompée le grand » ? » (Sur les noms, I, 46)
« Si on n’occupe pas nos esprits avec quelque chose qui les bride et les contraigne, ils se jettent sans retenue par-ci, par-là, dans le terrain vague de l’imagination. » (Sur l’oisiveté, I, 08)
« Et le jeu de la constance consiste principalement à supporter vaillamment les malheurs pour lesquels il n’est pas de remède. Si bien qu’il n’y a pas d’acrobatie du corps ni de passe d’armes de main que nous devions trouver mauvaises si cela peut nous garantir contre le coup qu’on nous porte. » (Sur la constance, I, 12)
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