L’Essai 48 du Livre I Sur les chevaux est une promenade, à bride abattue (si l’on peut dire), de Montaigne, en une cinquantaine de paragraphes, parmi des anecdotes récentes ou anciennes concernant les chevaux, depuis :
« On dit de César, et aussi du grand Pompée, qu’entre autres remarquables qualités, ils étaient de très bons cavaliers. De César on dit qu’en sa jeunesse, monté à cru et sans bride, il faisait prendre le galop à sa monture en gardant les mains derrière son dos. »
jusqu’à :
« J’ai vu un homme laisser galoper son cheval étant debout sur la selle, la jeter à terre, et en repassant, la réinstaller et s’y rasseoir, tout cela à bride abattue. Ayant passé par-dessus un chapeau, il l’atteignait par derrière avec les flèches de son arc ; il ramassait ce qu’il voulait à terre, tout en gardant un pied à l’étrier. Il faisait encore d’autres tours semblables, et en tirait de quoi vivre. »
en passant par :
« Quand je suis à cheval, je n’en descends pas volontiers, car c’est la position dans la quelle je me trouve le mieux, que je sois en bonne santé ou malade. Platon la recommande pour la santé ; Pline dit aussi qu’elle est salutaire pour l’estomac et les articulations. »
Cheval – Mosaïque romaine du IIe siècle ap. JC.
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