L’Essai Des Boyteux (Livre III, Chapitre 11) est hétéroclite, comme il arrive souvent. Montaigne débute ce chapitre en discutant de la comptabilisation des jours de l’année, compte tenu des jours supplémentaires des années bissextiles. Il explique ensuite que l’on observe souvent les conséquences des choses pour les expliquer, plutôt que leurs causes. Puis il discute de la vérité et du mensonge et montre que la vérité est souvent mise de côté au profit du mensonge et que la mise à l’écart de la vérité comme l’ignorance peuvent parfois conduire à des erreurs (tels que les « faux » miracles). Il fait ensuite référence aux « boiteux et boiteuses » afin de montrer combien l’ignorance est extrême face à la connaissance.
« La verité et le mensonge ont leurs visages conformes, le port, le goust, et les alleures pareilles : nous les regardons de mesme oeil. Je trouve que nous ne sommes pas seulement lasches à nous defendre de la piperie : mais que nous cherchons, et convions à nous y enferrer : Nous aymons à nous embrouïller en la vanité, comme conforme à nostre estre. » (texte en langue originale.)
Cylindre horaire de 1596
MERVEILLE D’ACTUALITE !
Je ne m’étais pas rendu compte à quel point je me languissais de Montaigne !
Merci
Tante Léonie
Merci René DEPASSE, vous m’avez fait redécouvrir ce philosophe mort en 1592. On me l’avait déjà présenté, lorsque j’étais lycéen (il y a donc plus de quarante ans !) mais mes professeurs de ce temps-là n’avaient certainement pas votre talent pour lire les textes de Michel de MONTAIGNE ;
Je vous remercie très sincèrement !
Merci encore René pour ce beau cadeau!!