Des mauvais moyens employés à bonne fin (Livre II, Chapitre 23) :
« La faiblesse de notre nature humaine nous pousse souvent à cette nécessité d’utiliser de vils moyens pour une noble fin… Les Romains, par exemple, enseignaient au peuple la vaillance, le mépris du danger et de la mort par de furieux combats de gladiateurs et d’escrimeurs qui se battaient jusqu’à la mort, se tailladaient et s’entretuaient devant eux. »
Le chapitre 20 Nous ne goûtons rien de pur nous invite à méditer sur le fait que « parmi les plaisirs et les biens que nous avons, il n’en est aucun qui soit exempt de quelque mélange de peine et de désagrément… Même les lois de la justice ne peuvent subsister sans quelque mélange d’injustice : et comme dit Platon, ceux qui prétendent ôter des lois tous leurs désagréments et leurs inconvénients entreprennent de couper la tête de l’Hydre. »
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