Après les quatre récits humoristiques déjà lus de Joseph Méry, voici La Pêche au lion (1844), fantaisie aérienne un tantinet loufoque relatant les querelles d’un ménage anglais et d’un savant égyptologue italien, lors d’une expédition à la découverte des sources du Nil, à bord de l’étroite nacelle d’un aérostat relié à un dromadaire poursuivi, puis dévoré par un lion !!!
« Un jour M. Hogges lut dans un journal anglais la traduction d’un feuilleton des Débats, dans lequel notre célèbre compositeur, Hector Berlioz, qui est aussi un homme d’infiniment d’esprit et de style, indiquait un nouveau moyen de traverser les déserts sablonneux, sans être exposé aux vieux inconvénients de ce voyage. Il s’agissait de monter en aérostat suspendu et attelé à un dromadaire, attelé lui-même à un fellah. »
Et que faire dans une nacelle immobilisée à deux mille toises,dans les nuages,sinon jouer au jeu de l’écarté ou au jeu du divorce ?
J’ai adoré votre lecture, c’est si léger et drôle. Vous jouez si bien chaque personnage !
Juste un petit mot pour vous remercier pour ce nouveau Méry, je voulais aussi vous souhaiter à vous, et à tous les lecteurs, un Joyeux Noël. Jocelyne
Merci, M. Depasse, de m’offrir une occasion de me détendre après une journée bien remplie consacrée à mesurer des os.
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Emile docteur de marine spécialiste des phénomènes de la croissance osseuse chez les adolescents