Le goût du merveilleux scientifique et du fantastiLque et l’influence de Wells (ici, de L’Homme invisible) ont poussé Maurice Renard à écrire cette étonnante histoire sur les rayons X et la lumière Y.
« Pendant mon irradiation, j’étais chaussé de bottines badigeonnées d’antilux. Alors, mes pieds sont restés ce qu’ils furent depuis ma naissance, c’est-à-dire impuissants à traverser les autres solides comme à se laisser traverser par eux ! … Songez donc qu’une fois gorgé de lumière Y, il ne m’était plus permis de m’appuyer contre un arbre : je l’eusse traversé ! Si j’avais tenté de mettre mon pardessus et mon chapeau, tous deux auraient dégringolé à travers mon anatomie exactement comme au travers d’un corps de fumée ! Croyez-vous, même, que j’aurais pu les saisir avec mes doigts ? Eh non ! Mes mains subtilisées étaient incapables de prendre quoi que ce fût, d’agir sur quoi que ce fût ! »
une petite réflexion sur le scientifique pris entre son amour de la science et les conséquences d’une grande découverte.
Merci M Depasse sachez que vous m’avez suivi à Nice.
Merci M. Depasse.
Du Maurice Renard… Vous me gâtez…