Florent Max se sent vieux, à 45 ans, une gamine le lui a dit ! Il se promène mélancoliquement dans la montagne quand il entend quelque chose d’étrange. Ce sont des voix, des chuchotements, des souffles, des bruits de pieds légers, des frôlements de mousseline ou d’ailes, un murmure vivant, la rumeur d’une foule heureuse…
« Après quelques tâtonnements, Florent Max retrouva la rumeur ; et ce n’est pas sans surprise qu’il constata l’exiguïté de l’espace où il était permis de la distinguer. Un demi-pas en avant, en arrière ou de côté, et elle disparaissait du champ auditif. Pour peu que la piste eût été moins étroite, que Florent Max eût marché sur l’un ou l’autre de ses bords, ou qu’il eût cheminé en se redressant avec orgueil au lieu d’aller penché sous le poids du souci, la rumeur fût restée pour lui dans le néant. »
je respecte votre travail, mais je n’aime pas du tout la manière dont vous lisez: vous laissez trainer la voix en déclamant, vous surjouez et c’est très mauvais pour l’auditeur qui n’a plus accès au texte mais à vos “effets” de voix. Je suis un peu “méchante” mais je ne sais pas comment formuler cela autrement. Si vous faites des stages de lecture à voix haute, vous apprendrez à vous effacer derrière le texte, c’est ce que j’ai appris car je faisais comme vous! Je mettais le ton comme on dit ce qui est une catastrophe en lecture comme au théâtre. Encore une fois, pardonnez moi!
Comme c’est beau !
Merci M. Depasse.