Alfred Dreyfus, né le 9 octobre 1859 à Mulhouse et mort le 12 juillet 1935 à Paris. Il est victime, en 1894, d’une machination judiciaire qui est à l’origine d’une crise politique majeure de la IIIe République, quand il est accusé et condamné à tort, par antisémitisme, d’être un espion au service de l’Empire allemand. Des révélations progressives montrent que l’enquête faite par l’armée en interne est biaisée ; que Dreyfus est un bouc émissaire idéal, étant Juif, et que l’état-major de l’armée est au courant de l’innocence de Dreyfus, mais préfère cacher l’affaire et le laisser au bagne plutôt que de perdre la face.
Maurice Paléologue, est affecté dans les bureaux des services de renseignements , au ministère de la guerre à partir de 1891. C’est ainsi qu’il fut tout naturellement mêlé au développement le plus secret de l’affaire Dreyfus.
Le texte du journal, tenu quotidiennement par le jeune diplomate, et remis en 1942, à la librairie Plon par Maurice Paléologue lui-même, se trouve intégralement publié dans ce volume.
Alfred Dreyfus en 1894, photographie de Aron Gerschel – (wikipédia)
Merci beaucoup Mon Evasion pour cette lecture claire et mesurée qui permet de bien suivre le fil des événements. Et surtout merci d’avoir apporté ce texte. Jean-Denis Bredin cite souvent le journal de M. Paléologue dans l’Affaire et cela fait longtemps que je voulais le lire. Bon courage pour vos autres enregistrements. Au passage si le sujet vous intéresse, Les Preuves de Jean Jaurès manquent bien sur le site. 😉
Merci beaucoup pour votre commentaire encourageant. J’ai d’autres lectures de prévues, mais je vais néanmoins me pencher sur les écrits de Jean Jaurès.
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