« Elle tousse et porte à ses lèvres ses doigts transparents comme pour arrêter ces secousses qui l’épuisent.
Elle regarde le ciel plein de soleil et d’hirondelles, les sommets capricieux de l’Estérel là-bas, et, tout près, la mer si bleue, si tranquille, si belle. Elle sourit encore, et murmure : “Oh! que je suis heureuse.” […] »
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Références musicales :
Johannes Brahms, Variations on a Theme by Joseph Haydn – Theme and Variations 1-3 (licence CC-BY-SA-2.0).
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Livre audio gratuit ajouté le 27/02/2009.
Pascalette, cette histoire m’avait beaucoup touchée aussi. L’écriture de Maupassant est ici d’une telle délicatesse, d’une telle sensibilité. Le Testament, écrit sur un tout autre ton, vous amusera un peu, je pense.
Merci, chère Pascalette, pour tous vos si généreux commentaires.
Quel désenchantement face à la vie… C’est superbement écrit et toujours votre belle lecture, chère Pomme. Merci milles fois pour toutes ces agréables soirées que je passe en votre compagnie. Je vais vous suivre dans le Testament de Jules Verne malgré les mauvais souvenirs des longues descriptions qui cassent un peu le roman mais j’en garde, toutefois, un très bon souvenir d’enfance.
J’aime Maupassant, et votre lecture, Pomme, lui donne un attrait spécial… Une saveur de pomme… Merci.
Magnifique lecture !
Un grand merci Pomme
jeannedelaville
Merci à vous, Persil. Mais sachez que c’est avant tout le talent tout en finesse et délicatesse de Maupassant qui crée ce subtile équilibre sans sombrer dans le drame noir.
Votre fidélité, Persil, me touche beaucoup.
Bien à vous, Pomme.
Votre voix est si douce et si gai que même les récits tristes ne sont jamais vraiment dramatiques.
Merci Pomme pour le plaisir que vous nous donnez à vous écouter.
Merci beaucoup pour cette lecture, Pomme,j’aime la façon dont vous lisez, qui rend le texte fluide et agréable à entendre. Très vivant, sans pour autant marquer trop lourdement votre empreinte. Après tout est affaire de goûts,n’est-ce pas, moi, en tous cas, j’aime particulièrement votre style.
devoir pour une élève de 1ère /bac 1° partie
1°. partie
a) intro
–> causant avec des messieurs…
description du /paysage/ le cadre
le lieu est bien défini, précisé la Croisette : Cannes—confirmé par le massif de l’Estérel ;
si c’était Nice, ce serait La promenade des Anglais…etc.
St-Marguerite, St-Honorat (sapins) ; puis la ville est nommée : Cannes …villas : la saison /espace-temps/ ensuite « the mood »[doux, tiède, jours d’hivers frissons de fraîcheur…citronniers pleins de fruits d’or..]
remarques stylistiques : excès(volontaire)d’épithètes, à la limite du pléonasme – l’eau bleue/ barre la vue; fermant l’horizon(redondance) joli décor médiéval/sommets pointus nombreux, bizarres : pléthore d’épithètes quasi-superflus…vastes promenades/citronniers; fruits d’or; pas lents….
b) introduction du personnage : la jeune Dame vient de sortir…
cf. la marquise sortit à cinq heures…-proust
fatiguée d’avoir fait vingt pas; elle s’assit haletante! – ce détail annonce la mort :
le ciel plein d’hirondelles –la mer si bleue, si belle!
opposition entre visage pâle/ mer si bleue : la vie/la mort
cf. un arbre par dessus le toit ..le ciel si bleu si calme -verlaine
cette rumeur vient de la ville…la vie
elle sait qu’elle va mourir –oh! Que je suis heureuse !../ qu’elle ne verra pas le printemps
–qui est le narrateur? -quel est son point de vue? -rappel : le narrateur est un démiurge, omniprésent (Dieu) tout puissant; il détient le pouvoir, il sait tout / l’auteur est un moi social / un homme qui aime les femmes; machiste, mépris des femmes etc…
et elle songe –> introduction du passé…
cf. elle était pauvre, malade et mariée en province -Barbey d’Aurévilly…
thème récurrent chez Maupassant / mal mariée, mari méprisant / inadéquation
autrement dit, un texte ne vit pas que par lui-même mais au contraire se nourrit de tous les autres : inter-textualité. —-de tout qui a existé avant..
on les accoupla pour des raisons de fortune qu’elle ne connaît pas…double sens = elle ne connaît pas les raisons…la fortune qu’elle n’a pas rencontrée…
Inadéquation
-Canguilhen (philosophe) « l’amour, c’est offrir à quelqu’un quelque chose qu’il ne veut pas qu’on a pas.. »
opposition entre Paris et la Province :
elle était parisienne, gaie et heureuse de vivre…
basta! On s’y fait…
elle aimait bien mais il ne lui manquait …inadéquation… elle aimait comme on aime un chien, un jouet..
–elle leur donnait -les chiens- les petits noms charmants qu’elle n’eût point l’idée d’employer pour son mari.
2. la maladie
l’hiver qui suit/ l’hiver normand/ froid et pluvieux…fleuve de boue aucun bruit; sauf celui de l’eau tombant.
le calorifère : la révolte
-qu’est-ce qu’on dit aujourd’hui : on est contente?
-à Paris mais pourquoi faire?
Le froid entra avec violence
la fin = puis la neige couvrit la terre…
3. la nuit vint
ce sera ainsi toujours, jusqu’à la mort…
–la décision est prise :
elle s’était levée nu-jambes
je vais jusqu’aux sapins –voir au début /sapins/
ce sera la mort.
Fin. –Aloïse !
Une bonne gelée qui annonce la neige ! § maudit calorifère!
Fin du texte / la mort n’est pas annoncée -flash-back
elle cessa de lire : toute heureuse à cette idée : elle a eu son calorifère! –triomphe dans la mort.
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Je te remercie Pomme pour cette lecture et je souhaite rendre hommage à Romy qui nous a quitté mais ses lectures et son esprit littéraire nous accompagneront toujours sur ce site.
Amicalement