« Lorsque les premiers beaux jours arrivent, que la terre s’éveille et reverdit, que la tiédeur parfumée de l’air nous caresse la peau, entre dans la poitrine, semble pénétrer au cœur lui-même, il nous vient des désirs vagues de bonheurs indéfinis, des envies de courir, d’aller au hasard, de chercher aventure, de boire du printemps. L’hiver ayant été fort dur l’an dernier, ce besoin d’épanouissement fut, au mois de mai, comme une ivresse qui m’envahit, une poussée de sève débordante.
Or, en m’éveillant un matin, j’aperçus par ma fenêtre, au-dessus des maisons voisines, la grande nappe bleue du ciel tout enflammée de soleil. Les serins accrochés aux fenêtres s’égosillaient ; les bonnes chantaient à tous les étages ; une rumeur gaie montait de la rue ; et je sortis, l’esprit en fête, pour aller je ne sais où. »
De rien Didier ! a bientot pour de nouvelles aventures !
Un grand merci M. Lamot !
Merci. C’est une des premieres lectures que j’ai faite apres la naissance de ma fille! Un bon souvenir…
Plus vous vous lachez, plus votre lecture est belle ! Merci et bravo
jeannedelaville
Merci beaucoup !
Trés douce voix convenant si bien a ce délicat et profond Maupassant! tout a fit délicieux ce premier jour de printemps (pluvieux!)
merci beaucoup…