Le Grand Cirque Universel fin de siècle, si apprécié à Londres, à Paris et à New-York s’installe un jour dans la toute petite cité de Dukesborough (« le directeur du cirque avoua, à sa grande honte, qu’il n’avait jamais entendu parler de cette localité »).
On imagine l’événement, l’émoi de la population, toutes les complications que provoqua La Fête dispendieuse du colonel Moses Grice que nous conte Twain avec sa verve habituelle.
« Le Cirque Universel comportait aussi une petite ménagerie d’animaux qui devait être exhibée au public dès l’ouverture des portes. Il y avait un chameau, un zèbre, un lion, une hyène, deux léopards, un porc-épic, six singes, un vautour et quelques perroquets. Pendant le défilé de la cavalcade, il fallait voir avec quelle rapidité les curieux arrivés en retard dans leurs voitures firent faire demi-tour à leurs chevaux par crainte de la musique et de l’odeur des bêtes fauves. »
Les grands spectacles de Forepaugh & Sells Brothers réunis (1899).
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