C’est en 1920, dix ans après la parution de Marie-Claire qui lui valut le prix Fémina, que Marguerite Audoux publia L’Atelier de Marie-Claire.
La petite bergère solognote, montée à Paris, a trouvé du travail dans un atelier de couture. Ce roman dépeint la condition des ouvrières couturières soumises à la précarité de leur emploi et souvent obligées de s’embaucher en usine lors des périodes de chômage.
« Ce jour-là, comme chaque matin à l’heure du travail, l’avenue du Maine s’encombrait de gens qui marchaient à pas précipités et de tramways surchargés qui roulaient à grande vitesse vers le centre de Paris.
Malgré la foule, j’aperçus tout de suite Sandrine. Elle aussi allongeait le pas et je dus courir pour la rattraper.
C’était un lundi. Notre chômage d’été prenait fin, et nous revenions à l’atelier pour commencer la saison d’hiver. »
Diego Fernández, Estudio 1, extrait de l’album Nao Senlleira (licence Cc-By-Nc-Sa-3.0).
C’est en lisant “Traces de vie” d’Alice Rivaz, que j’ai appris l’existence des écrits de Marguerite Audoux. C’est avec un immense plaisir que j’ai découvert que vous aviez enregistré “L’atelier de Marie-Claire” et “Marie-Claire”. Votre lecture est magnifique. Je vous félicite et vous remercie chaleureusement.
Très content de savoir que cette lecture vous a plu. Merci pour votre aimable commentaire.
Merci d’avoir prêté votre voix à ce récit touchant, que j’ai eu plaisir à connaître.
Après avoir écouté Marie-Claire, j’ai beaucoup aimé ce deuxième roman – peut-être même plus que le premier – qui décrit de manière très touchante la vie de ces ouvrières à Paris. Je vous remercie de votre belle lecture, votre voix chaude et pleine d’empathie pour vos personnages était parfaitement adaptée à ce texte.
Merci Patricia. C’est avec grand plaisir que j’ai lu votre aimable commentaire.
Je vous souhaite beaucoup d’autres découvertes littéraires sur ce site.
C’est une découverte! Je ne connaissais pas cet auteur et j’ai beaucoup aimé votre lecture.
Nous restons longtemps encore après le mot Fin
dans l’univers décrit, avec des pensées, des réflexions tour à tour gaies, tristes mais de la France profonde, et tout ce que nous apporte la vie. C’est très beau, Merci!
J’ai beaucoup de peine à accepter que le roman finisse ! et que la lecture finisse ! Quel beau roman, comme l’est aussi Marie Claire. Cet évocation du travail des ouvrières couturières à Paris, toutes ces personnalités différentes, c’est passionnant.
Grand merci à vous et à la façon dont vous avez lu ce texte.
elisabeth