« Lelius, ou De amicitia (44 av JC) fut composé peu de temps après le dialogue De la vieillesse, que l’auteur cite même dans le préambule, où il établit une espèce de parallèle entre les deux ouvrages. Ici, le principal interlocuteur est C. Lélius, l’ami du Second Africain ; il cède à l’empressement de ses gendres C. Fannius et Q. Mucius Scévola, qui veulent l’entendre parler sur l’amitié. La scène se passe quelques jours après la mort de Scipion, l’an de Rome 624, sous le consulat de C. Sempronius Tuditanus et de M. Aquillius. » (Introduction de l’éditeur)
« Mais il n’en est pas moins vrai que les deux plus grands écueils de la constance, en amitié, sont la prospérité et l’adversité : la plupart nous méprisent lorsqu’il sont heureux, ou nous abandonnent dans nos disgrâces. Il faut donc regarder comme un homme d’une espèce rare et presque divine, l’ami solide qui ne varie point avec la fortune. »
« Ceux-là méritent notre amitié qui ont en eux-mêmes les moyens de se faire aimer. De tels hommes sont rares, comme toutes les choses excellentes, et il n’est rien de plus difficile que de trouver un objet qui, dans son genre, soit parfait de tout point. »
« Voilà ce que j’avais à vous dire de l’amitié. Je vous exhorte à la mettre au-dessus de tous les liens après la vertu, qui doit avoir le premier rang, et qui est la base de l’amitié même. »
Enluminure médiévale pour Livre d’amistie, de Cicéron (1490) : Caius Lélius discutant avec ses gendres Caius Fannius et Quintus Mucius Scévola sur l’amitié, en présence de Cicéron.
Excellente lecture ! Merci monsieur Depasse. J’espère que vous enregistrerez d’autres œuvres du pois chiche !
merci pour vos lectures. Je fais un travail très physique, et le soir je lis deux phrases puis le sommeil me prend. Avec vos lecture je peux découvrir ces textes que j’écoute pendant les trajets travail/maison.
merci.
Je vous remercie René pour toutes ces lectures et en particulier pour cet illustre texte de Cicéron.
Amitié.
Bonjour Monsieur Depasse,
Il y a la machine à écrire : Olivetti, il y a la machine à coudre : Singer, et il y a la machine à lire : René Depasse!
Merci pour nous inonder de vos lectures bien lues.